jeudi 21 octobre 2004

Abidjan; un cycle infernal sans limites...

Abidjan ; un cycle infernal sans limites : Rien n’est à ce moment rassurant quant à la situation politico-militaire en Côte d’ivoire, qui s’est largement dégradée ces derniers jours. En effet, le jeudi matin commença une offensive, que l’amée ivoirienne appellera la « Blitz Krieg », en allusion à l’offensive éclaire menée par l’armée allemande lors de la seconde guerre mondiale ; mais tout laisse à croire, que d’ici à quelques jours, la situation se dégradera sur tous les fronts ; et ce au regard indifférent de l’ONU. Nous pouvons imaginer que le président ivoirien Laurent Gbagbo, a décidé d’en découdre avec la rébellion qui divise la Côte d’ivoire en deux, depuis Septembre 2002 ! Cependant, la communauté internationale estime qu’il faut trouver un moyen de sortir de cette crise, sans faire usage des armes, qui ont fait malheureusement 3 morts et des dizaines de blessés, dans les factions rebelles du nord du pays dans la seule journée de Jeudi. Une fois de plus, la démocratie a été atteinte dans son pillier pricipal, celui de l’opposition ; cela dit, la maison de l’opposant au régime en place, le chef du RDR ( rassemblement des républicains) a été la cible des « jeunes patriotes », milice pro-Gbagbo, et s’est vu incendié sa demeure. Il y a une chose que les politiciens semblent oublier, et que le chanteur ivoirien Alpha Blondy exprime ouvertement, « Dans un pays avec plusieurs ethnies, quand une seule ethnie monopolise le pouvoir, pendant plusieurs descennies, et impose sa supprématie, tôt ou tard, ce sera la guerre civile… » Ils semblent ignorer que la soif de liberté et de démocratie, coule en chaque être humain, et que l’utilisation de la force, et de la dictature, ne sont aucunement des armes en leur faveur, comme nous le prouve l’exemple de l’Irak. Enfn, reste à espérer que le gouvernement de Laurent Gbagbo, cessera les violations des accords de Marcoussis, et que les rebelles, arrivent à calmer leur ferveur répressive face à ces attaques survenues au cours de la semaine .Comme serait triste Feu, Félix Houphët-Boigny, si de l’endroit ou il se trouve aujourd’hui il pouvait voir, dans quel sens évolue la Côte d’ivoire, et que tous les efforts qu’il a fourni dans le passé, n’auraient servi à rien si les armes continuaient à résonner dans les nuits très sombre de son pays, désormais coupé en deux, depuis bientôt, 3 ans…
Mroué Houssam
Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?